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"Je suis le pain de vie"

lundi 17 mars 2014

Journée de la vie Religieuse à Beauraing

Nous étions une soixantaine de Religieuses, Religieux et membres d'Instituts séculiers rassemblés autour de l'évêque Mgr. Vancottem ce dimanche 16 mars à Beauraing.
Après les laudes chantées, le P. Benoît Malvaux s.j. nous fait découvrir quelques traits de la personnalité du Pape François. Nous constatons ensemble que le Pape interpelle le monde et l'Eglise par sa manière d'être.
Il étonne surtout par sa grande liberté à l'égard des traditions et coutumes et donne priorité à l'humain. Il prend aussi une grande liberté par rapport à sa manière de gouverner l'Eglise. Tout doit être orienté vers notre mission qui est de proclamer l'évangile en le vivant pleinement. Mais cette liberté est déjà un trait de notre consécration religieuse par les trois vœux évangéliques. La question qui nous est posée est la suivante : « Là où je suis aujourd'hui, comment grandir en liberté à l'exemple du Pape François pour contribuer à la proclamation du Royaume ?
La liberté doit nous conduire vers la mission. Les conclusions du Concile Vatican II sur la vie religieuse conduisaient à considérer trois aspects : la consécration (qui parle de notre identité), la communion (de la vie consacrée avec les instances de l'Eglise) et la mission. Si les deux prédécesseurs du Pape François ont surtout développé les deux premiers aspects, à savoir l'identité et la communion, François porte son regard surtout sur la mission. Il ne s'agit pas tellement de se préoccuper de nous-mêmes, mais plutôt de se décentrer et d'aller vers le monde. Ce deuxième point se conclut aussi sur une question : « Le pape nous invite à donner priorité sur la mission. Mais aujourd'hui, comment avec nos forces, nos faiblesses, nos grâces et nos péchés pouvons nous être missionnaires ? »
Concernant la mission, le Pape François voudrait nous suggérer de prendre la perspective depuis la périphérie; c'est-à-dire comprendre la réalité à partir de la périphérie. Nous ne nous posons plus la question vers qui nous devons aller, mais plutôt : « à partir de qui regardons-nous le monde ? » Mettons nous dans la perspective du bon Samaritain qui s'est fait le prochain pour le souffrant. Ainsi, le P. Malvaux a conclu cette troisième partie de son discours avec la question : « Qu'est-ce que cela signifie pour nous d'aller vers la périphérie et de penser le monde à partir de cette périphérie ? »
Nous avons continué notre réflexion dans la prière et dans les carrefours. Nous avons conclu cette belle journée autour de la table de l'Eucharistie.

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