Journée de la vie Religieuse à
Beauraing
Nous étions une
soixantaine de Religieuses, Religieux et membres d'Instituts
séculiers rassemblés autour de l'évêque Mgr. Vancottem ce
dimanche 16 mars à Beauraing.
Après les laudes
chantées, le P. Benoît Malvaux s.j. nous fait découvrir quelques
traits de la personnalité du Pape François. Nous constatons
ensemble que le Pape interpelle le monde et l'Eglise par sa manière
d'être.
Il étonne surtout par sa
grande liberté à l'égard des traditions et coutumes et donne
priorité à l'humain. Il prend aussi une grande liberté par rapport
à sa manière de gouverner l'Eglise. Tout doit être orienté vers
notre mission qui est de proclamer l'évangile en le vivant
pleinement. Mais cette liberté est déjà un trait de notre
consécration religieuse par les trois vœux évangéliques. La
question qui nous est posée est la suivante : « Là où
je suis aujourd'hui, comment grandir en liberté à l'exemple du Pape
François pour contribuer à la proclamation du Royaume ?
La liberté doit nous
conduire vers la mission. Les conclusions du Concile Vatican II sur
la vie religieuse conduisaient à considérer trois aspects : la
consécration (qui parle de notre identité), la communion (de la vie
consacrée avec les instances de l'Eglise) et la mission. Si les deux
prédécesseurs du Pape François ont surtout développé les deux
premiers aspects, à savoir l'identité et la communion, François
porte son regard surtout sur la mission. Il ne s'agit pas tellement
de se préoccuper de nous-mêmes, mais plutôt de se décentrer et
d'aller vers le monde. Ce deuxième point se conclut aussi sur une
question : « Le pape nous invite à donner priorité sur
la mission. Mais aujourd'hui, comment avec nos forces, nos
faiblesses, nos grâces et nos péchés pouvons nous être
missionnaires ? »
Concernant la mission, le
Pape François voudrait nous suggérer de prendre la perspective
depuis la périphérie; c'est-à-dire comprendre la réalité à
partir de la périphérie. Nous ne nous posons plus la question vers
qui nous devons aller, mais plutôt : « à partir de qui
regardons-nous le monde ? » Mettons nous dans la
perspective du bon Samaritain qui s'est fait le prochain pour le
souffrant. Ainsi, le P. Malvaux a conclu cette troisième partie de
son discours avec la question : « Qu'est-ce que cela
signifie pour nous d'aller vers la périphérie et de penser le monde
à partir de cette périphérie ? »
Nous avons continué
notre réflexion dans la prière et dans les carrefours. Nous avons
conclu cette belle journée autour de la table de l'Eucharistie.
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