ALLELUIA ALLELUIA ALLELUIA

"Je suis le pain de vie"

samedi 4 février 2017

LE CARMEL
La grande aventure de la Prière

L’homme a toujours eu soif de bonheur, car il est fait pour Dieu. Il y a donc une soif en notre monde matérialisé, il y a donc une soif «d’autre chose». Quelle est la source qui nous désaltérera? Quel est le chemin pour y parvenir? Il nous faut partir à la rencontre de quelqu’un, quelqu’un qui nous attend et qui est déjà là sur la route. Il s’agit d’un grand voyage. D’une aventure, la seule qui en vaille vraiment la peine car :

«La vocation de l’homme est d’aimer Dieu.»

C’est au désert que le Carmel est né. L’appel de Jésus nous a jetées avec Lui dans les sables et les oasis du désert pour y rencontrer Dieu. Dès le douzième siècle, des hommes vivent en ermites à la recherche de Dieu dans les grottes du Mont Carmel. Ils s’inspirent du prophète ELIE qui, 800 ans avant le Christ, s’écrie :

«Il est vivant, le Seigneur devant qui je me tiens.»

Vers 1209, Albert, patriarche de Jérusalem, leur donne une «formule de vie». Cette «formule de vie» est nourrie de sève biblique et de l’expérience des premiers moines.

A PROPOS DU NOM « CARMEL »
Carmel, c’est le jardin, le jardin arboré et bien vert.
Le Mont Carmel, qui fait promontoire au-dessus de Haïfa est tout sauf sables désertiques : il est toujours vert, même par temps de sécheresse car il y a de l’eau et des sources.
En tant que « mont », il est lieu de rencontre avec Dieu. Certes, le lieu est beau, mais il est redoutable aussi : on n’y habite pas, on n’y construit pas de ville. En ce sens, il est « désert » et les premiers Pères s’y sont installés en « ermites », en « homme du désert », « seuls avec le Seul ».