ALLELUIA ALLELUIA ALLELUIA

"Je suis le pain de vie"

dimanche 11 mai 2014

A propos du jubilé des sœurs de charité de Notre-Dame-du-Bon-et-Perpétuel-Secours (B.P.S)
La Congrégation des sœurs de charité de Notre-Dame-du-Bon-et-Perpétuel-Secours est la seule congrégation religieuse à avoir vu le jour sur le sol mauricien. Elle a été fondée le 14 juin 1850 par Caroline Lenferna de Laresle (1824-1900) qui, après un noviciat chez les religieuses de Lorette, prononça ses vœux le 1er mai 1849 et prit le voile sous le nom de Marie-Augustine. Elle était soutenue dans la réalisation de son choix de vie par l’abbé Xavier Masuy (1813-1880), prêtre belge arrivé à l’Ile Maurice en juin 1845. Elle bénéficia aussi des conseils du père Jacques-Désiré Laval c.s.sp. (1803-1864) et de la protection de Mgr. Collier o.s.b. (1802-1890) premier évêque de Port-Louis. Elle porte secours, avec ses premières compagnes, aux victimes du choléra en 1855. Elles furent les pionnières des institutions charitables du pays en fondant des crèches, des orphelinats, des dispensaires, des hospices, une léproserie à la route Nicolay, Port-Louis, et un hôpital pour marins. En 1868, elles prirent du service à l’Hôpital civil, aujourd’hui l’Hôpital Jeetoo.
En 1853, la Congrégation ouvre sa première école primaire gratuite à Camp Yoloff au Faubourg de l’Est de Port-Louis. Moins de quinze après, elles avaient ouvert une quinzaine d’écoles à travers le pays. Le Collège du Bon-et-Perpétuel Secours, fondé en 1950, est administré depuis plusieurs années par le diocèse. Aujourd’hui la Congrégation a la charge de trois maisons de retraite pour personnes âgées et une clinique. Les religieuses participent à l’animation pastorale et liturgique dans les paroisses, à la formation des jeunes et à la pastorale de la santé.
Mère Marie-Augustine avait obtenu le statut de droit pontifical pour sa congrégation et la maison généralice se trouve à Rome. Elle y mourut le 28 janvier 1900 à l’âge de 76 ans. Aujourd’hui, la Congrégation est présente 14 pays : l’Ile Maurice, l’Italie, la Belgique, la France, l’Argentine, l’Angleterre, l’Inde, les Philippines, la Pologne, la Corée, le Congo, le Pérou, l’Indonésie et Madagascar.

samedi 10 mai 2014

Horaire de la rencontre des Jeunes de la COREB à  l’abbaye de Maredsous du 23 au 24 mai 2014

Vendredi 23/05

17h00 : Accueil
18h30 : Vêpres plus messe (fr. Damien)
19h00 : Souper
19h45 : Exposé introductif
20h45 : Soirée détente
22h00 : Complies

Samedi 24/05

 7h00: Laudes
 Déjeuner
09h00 : Conférence
10h00 : Pause
10h30 : Carrefour
11h30: Paiement
12h00 : Eucharistie
13h00 : Dîner (en silence)
13h45 : Balade
14h30 : Conférence
15h30 : Carrefour
16h00 : Goûter
16h15 : Plenum (Questions – Réponses)
17h15 : évaluation

17h30 : Au revoir !

jeudi 8 mai 2014

Scourmont 

Ordination sacerdotale de Damien

le 3 mai 2014

Merci bien sûr à vous tous d’être là.
Merci à Monseigneur Harpigny.
Merci à ma communauté monastique pour cet appel au sacerdoce et aussi pour ces années de vie ensemble.
Merci aux moines et moniales des autres monastères qui sont venus nous rejoindre.
Merci aux prêtres, notamment à ceux du diocèse de Soissons qui sont venus nombreux et qui indiquent par ce geste qu’ils ne m’en veulent pas trop d’avoir quitté le diocèse…
Merci bien sûr au Père Joseph et aux personnes de ma paroisse d’origine. J’aurai la joie de les retrouver dans 2 semaines dans le village où j’ai grandi pour présider une eucharistie.
Merci aux laïcs cisterciens, aux amis du monastère, aux membres du personnel.
Merci à tous ceux qui ont préparé cette journée. Un merci particulier à Sylvain, l’organiste, et à Monsieur et Madame Devin pour les photos.
Merci à mes amis, notamment à ceux qui ne sont pas croyants, et qui se retrouvent finalement bien plus souvent dans une église qu’ils ne l’auraient
pensé !
Et enfin, et bien sûr, merci à ma famille ; merci de tout mon cœur à mes parents.
Si vous étiez présents il y a 4 ans lors de ma profession monastique, vous vous souvenez peut-être qu’elle fut ma réaction lorsque, adolescent, je suis venu pour la première fois à Scourmont, où j’avais dit : « une chose est sûre, jamais je ne serai moine ». Mais je ne vous avais pas dit que quand, enfant, on me demandait ce que je ferai quand je serai grand, si je ne répondais pas « agriculteur », je disais avec fierté « je serai prêtre ! » Mes parents, ma famille ont toujours accueilli cette réponse avec respect, me laissant faire mon petit bonhomme de chemin. Mais la plupart des adultes me répondait par un sourire, tout en pensant peut-être : « ça lui passera… » J’eus encore moins de succès dans la cour de récréation où vous pouvez aisément imaginer les réactions que cela a suscitées…et j’avoue avoir été beaucoup plus discret par la suite sur le sujet.
Cet enfant qui voulait devenir prêtre pensait avoir réussi son coup quand, âgé de 20 ans, j’ai eu un rendez-vous avec un supérieur de séminaire. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’est que finalement je ne me rendrai pas à ce rendez-vous. Et oui ! J’avais 20 ans et la vie devant moi ! Quelques années plus tard, je pourrais raconter avec amusement l’histoire de cet enfant, tout en affirmant que c’était une histoire ancienne et que, évidemment, vous l’avez deviné : ‘jamais je ne serai prêtre !’
L’appel va pourtant refaire surface à mes 27 ans après une retraite dans cette abbaye où j’étais venu pour donner à Dieu ce que j’appelais ‘une dernière chance’. Un an plus tard, l’enfant tenait sa victoire quand je rentrai enfin au séminaire.
Et puis, à 33 ans, patatras, je choisis la vie monastique. La prêtrise est renvoyée à plus tard, peut-être à jamais. Ma communauté me donne aujourd’hui, à 42 ans, cette grâce et je lui en suis particulièrement reconnaissant. Quant à l’enfant, il peut enfin vous dire avec fierté : « je vous l’avais dit ! »
Mais il faut préciser deux choses importantes. La première : si enfant je voulais devenir prêtre, n’allons pas croire que c’était écrit dans les Cieux, que je n’avais pas le choix et que nous devions forcément nous réunir aujourd’hui. Non, Dieu n’a rien exigé de moi, il m’a simplement offert son amour et c’est en m’engageant dans la vie monastique, ici, que j’ai choisi de lui répondre.
Deuxième précision : ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas la réalisation d’un rêve d’enfant, mais le don d’une grâce pour toute l’Eglise de Dieu. Je ne suis pas prêtre pour moi-même, mais pour le service de ma communauté, de l’Eglise, de tous les hommes. Je ne suis pas au bout d’un rêve, comme devant un grand vide. Non, aujourd’hui, comme hier et demain, c’est toujours la même question qui se pose à moi et à chacun d’entre nous : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Et la réponse est toujours la même, aussi simple que difficile : « Aime… » Oui, je peux dire que je suis heureux d’être prêtre, mais parce que je suis prêtre d’un Dieu qui, une nouvelle fois, se révèle fidèle à sa promesse, à son Alliance. Et c’est cette fidélité qui ne cesse de m’interpeller, qui ne cesse de nous appeler.

jeudi 1 mai 2014

Monastère Paix Notre-Dame à Liège

La vêture de Sœur Tiziana

le 25 avril 2014

Un bizarre mélange de discontinuité et de continuité avec le passé : c’est dans cette optique que je vois mon chemin monastique, et bien sûr aussi l’entrée au Noviciat.
Il n’y a aucun doute : l’habit est l’élément de la discontinuité ! Tous ceux qui me connaissent ou qui m’ont rencontrée ne pouvaient que me penser en pantalons… moi-même j’ai du mal à me souvenir de ma « dernière apparition » en jupe ! En m’approchant de la Vêture j’ai pu découvrir combien je m’appuyais sur ma façon de m’habiller, combien une « vie sans pantalons » pouvait se révéler pleine d’inconnus et de peurs… et comment seulement un acte de confiance et un certain consentement au dépouillement, avec une gentille poussée du Seigneur et le soutien de la communauté, pouvaient me permettre d’avancer. Et depuis vendredi 25 avril, depuis que j’ai reçu l’habit, je m’étonne de voir et de sentir combien je me sens à l’aise et naturelle… un petit poisson qui a trouvé son eau…
La continuité par contre est dans le nom, le même qu’au Baptême. Une image qui peut bien illustrer le Baptême est celle d’un robinet. Une image peu poétique mais qui donne bien l’idée. Le robinet t’est donné personnellement le jour du Baptême et l’eau est à ta disposition… mais c’est à toi d’ouvrir et de faire courir l’eau… et j’ai découvert qu’avant je puisais goutte à goutte et que c’est seulement en entrant ici, à La Paix Notre Dame, que j’ai commencé à laisser « courir l’eau », à laisser mon Baptême vraiment se déployer ! Et mon prénom de Baptême me rappelle jour après jour que je suis appelée à vivre mon Baptême d’une façon radicale et jusqu’au bout !
Et entre continuité et discontinuité je continue le chemin, avec le Seigneur, avec la communauté et avec tous ceux qui marchent, parfois sans le savoir.
Sr Tiziana